11/07/2013

TES SILENCES



Ton sourire sur ma peau. 
Tes silences. Tes silences.
À demi-voix parfois. Tes silences. 
Et moi qui comble l'espace infini, inquiète de ne pas y trouver d’écho, qui le fourre de phrases inutiles, répétées, remâchées, les banalités pour la route, ce que l'on dit pour s'occuper, pas l'essentiel donc. 
Ce que l'on dit pour prétendre survivre, ce que l'on dit pour occuper le temps à vivre, ce que l'on ne se dit pas, ça.
Il faisait si froid, il pleuvait alors à verse.
Photographie : Dune Varela

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